ONSLAJOUE... BLOG A PART...

Mais peut-être ont-elles déjà rejoint le paradis perdu des guitares égarées...Elles me manqueront certainement mais elles ont trouvé une nouvelle famille d'accueil...

En tout cas, il semblerait que j'aie enfin atteint l'âge de raison puisque je me sépare de ces fiancées éphémères, jeunettes qui m'ont fait perdre la tête quelques temps... des passades d'une jeunesse révolue...

I have a dream ! J'ai fait un rêve ! Un songe d'une nuit d'été.... mais curieusement, c'est en mars que j'i eu cette vision et non en été. Je me suis imaginé luthier, luttant avec l'essence d'un bois afin d'en extraire la substantifique âme qui ferait de cette planche un instrument de musique et une guitare pour être précis... brûlant les étapes, je la vis, en accéléré, devenir un corps stratocastérien. 
Pour les profanes que le terme interroge, je vous invite à consulter votre moteur de recherches favori... 

Elle était là, brute de décoffrage à me supplier d'en faire une "pelle" exceptionnelle et personnalisée. Dans mes mains elle connut les affres du Mordor, avant de tomber dans la montagne des nains (cf "Le seigneur des anneaux" et "Bilbo le Hobbit). Mais assez parlé par énigmes, je vais vous la présenter telle qu'elle fût, telle qu'elle vécut et bien entendu je vous montrerai ce qu'elle devint...

ah, mince ce sera pas pour ce soir, le réveil vient de sonner et mon rêve s'est évanoui...

Aux extrémités de notre sphère, il est des zones complexes et capitales où s'articulent diverses ramifications magnétiques et qui sont quand même un petit peu les réfrigérateurs pour pas dire les congélateurs de la planète.

Leur utilité a été démontrée par les scientifiques. Chez l'humain, c'est pareil mais c'est à l'ouest et à l'est en fonction de notre orientation géographique et ça s'appelle l'épaule, ce qui comme vous pouvez le voir ne se différencie des premiers suscités que par l'orthographe et à un moindre détail, par la disposition sur l'échiquier ds points cardinaux.

Donc, si vous voyez où j'essaie de vous emmener, une carrière de musicien amateur se résume à cette question existentielle : avoir ou pas l'épaule droite et l'épaule gauche, en un mot les épaules, pour continuer à assurer le spectacle une saison de plus sans que ce soit celle de trop. Les dates sont là et on s'y prépare, en espérant que la météo ne vienne pas nous jouer un sale tour au dernier moment et jette un froid sur nos espoirs. Les ours se suivent et se ressemblent au Pôle Nord, et les manchots ont du mal à jouer de la guitare au Pôle Sud...A l'Est rien de nouveau, à l'Ouest c'est pas mieux que si c'était pire. Il nous reste le quotidien et la saveur des jours, la ferveur qui monte à l'approche des soirées musicales...

Pour l'instant je reste de marbre et n'ai qu'un spectateur devant ma glace, oui, mais si la glace y est, j'y suis aussi à constater les crevasses que le temps a laissé sur moi et j'ai de plus en plus de mal avec la largeur des pôles... Mais promis, dès demain je m'y attelle.... Et je vous interdis d'imaginer que je suis bipolaire...

Et bien nous y voilà ! 4 ans qu'on l'attendait ce fameux 29 février qui tel la comète de Haley ne se montre que de temps en temps, contrairement aux imppôts qui eux sont en corrélation étroite avec le calendrier habituel et sont là tous les ans, à frapper à nos portes. 

Habituellement c'est en février que je dis le moins de con...ies, puisque il n'y a que 28 jours. Et bien cette année dite bissextile, vous allez devoir supporter le partage de ces élucubrations jetées sur le papier (c'est une image) à la volée et ça vous ne l'aurez pas volé car si vous êtes là à me lire c'est que votre côté masochiste vous a titillé et que vous chercher à meubler votre désoeuvrement du moment.

Donc, revenons à nos brebis et dissertons sur ce fameux 29 février.

C'est que j'ai rien prévu, moi ! J'ai un planning tracé, que dis-je, gravé dans le marbre et ce jour débarque comme un cheveu dans la soupe, mettant à mal mon organisation savamment orchestrée. Bien sûr je pourrais faire avec et tout décaler... d'un jour. Mais à un moment ou un autre, il faudra bien rendre des comptes, faire le bilan et retomber sur ses pattes. Je ne suis pas comptable, surtout de mes efforts, et je suis particulièrement tourmenté par ce grain de sable dans les rouages bien huilés de mon inactivité improductive. Que faire ou surtout ne pas faire ? La solution la plus simple aurait été de dormir pendant ces 24 heures et faire comme si de rien n'était. Mais vous me connaissez, dès qu'il faut chercher un poil sur un oeuf, je réponds présent et je me mets en quête d'une enquête en tête à tête avec moi-même. Donc, puisque je ne peux dormir 24h d'affilée, je me permets de mettre vos sens en éveil et de vous emmener avec moi vers des lieux plus calmes, plus sereins et plus dans la norme comme par exemple, soyons fous... le 1er mars.

Samedi 24 nous essaierons de donner des moments de joie et de bonheur à Julia.

Cette soirée à laquelle nous avons spontanément répondu présent lorsque elle nous a été proposée est destinée à apporter une peu de joie, de gaieté et d'amour à Julia et à sa famille. Un soutien matériel aussi, car tous les fonds récoltés leur seront versés afin de les aider à traverser ces moments éprouvants. Venez nombreux exprimer votre solidarité et au cas où vous ne pourriez être présents, une cagnotte en ligne est également disponible. Merci à tous.

Cagnotte Julia

💡 Les participations effectuées avec le bouton " Payer avec Lydia " sont sans commissions pour l'organisateur. 2,5% pour le bouton " Payer par carte " ( cagnotte la moins chère de France).

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Et bien voilà qu'une nouvelle stratégie semble avoir envahi mon existence. Avant, (oui, c'était mieux avant...) je prenais le temps de découvrir les belles, de les connaître intensément, de découvrir leurs qualités cachées et de les apprécier, ou pas.

Mais voilà qu'en ce monde en perpétuelle évoultion, soumis à la dictature du remplacement permanent, je suis entré dans le rang, dans la file interminable du consommateur impatient et décadent qui hurle à qui veut bien l'entendre comme Jacques Brel : "au suivant"...

Est-ce que j'ai enfin gagné en maturité, en expérience, pour m'autoriser ainsi des décisions aussi radicales ? Non, je ne pense pas. On ne change pas une équipe qui gagne. On ne change pas fondamentalement en des laps de temps aussi courts. Notre personnalité est ancrée au plus profond de nous et Brassens l'avait bien compris, que le temps ne changeait rien à l'affaire...

Comme moi, vous arriverez bientôt à cette conclusion si vous vous penchez sur la question, mais pas trop car vous tomberez... sur la réponse. Tous ça pour vous dire que ma dernière conquête ne m'aura supporté qu'un petit mois ou moi qui l'aurais mal comprise et pas donné sa chance. Ou alors peut-être comme disait Joe Dassin, nous n'étions pas faits pour vivre ensemble, ça n'suffit pas toujours de s'aimer bien... Je vous laisse méditer sur ces paroles d'une profonde légèreté ou d'une superficielle profondeur...

Allez, à la prochaine et bon vent. Vous commencez à en avoir l'habitude maintenant. Et n'attendez pas de moi que j'emprunte la voie de la sagesse, mon GPS ne trouve pas cette rue...

Alors que débute une nouvelle année, chacun de nous prend, par habitude, de bonnes résolutions qu'il oublie très vite car, l'humain est ainsi fait, il a la capacité intrinsèque de passer à autre chose dès que le vent tourne. Pourtant, en ce monde déchiré par des guerres et autres croyances toutes plus hypothétiques les unes que les autres, un nouvel homme se lève en ces temps tourmentés, pour échapper à cette règle immuable et déclare à qui veut bien l'entendre, qu'il a pris une résolution et entend bien s'y tenir. Cet homme, vous le connaissez, il est plein de bons conseils et de vérités implacables, c'est tonton DD . 

J'ai donc, en mon âme et conscience pris la résolution de n'en prendre aucune et de me laisser guider par les auspices en attendant d'y aller avec un h et mon eau...

J'irai où le vent me portera par delà le temps et au gré des courants mais en marchant, il n'y a aucune raison de se presser car tout vient à point à qui sait devenir forgeron. (Vous me pardonnerez quelques libertés linguistiques car il en reste pas beaucoup.... de la linguistique oui, mais le reste ...) Donc disais-je, j'ai définitivement, pour quelques jours au moins, renoncé à des déterminations et autres initiatives improductives pour rester fidèle à mes convictions inappliquées. Mais qui pourrait m'en blâmer ? Certainement pas vous, les gars, qui me comprenez sans oser vous l'avouer. L'homme est faible et le muscle n'est qu'apparence, tel l'appât rance qu'on accroche au bout de l'hameçon.

Bon voilà, tout est dit, et alors que janvier s'effiloche lentement et disparaîtra bientôt dans ses frimas pour laisser place à février bien plus long, je vous souhaite bon courage à la lecture de cette prose et n'hésitez pas à tourmenter vos méninges au cas où le but ultime de ces écrits futiles et croustillants vous paraîtraient superficiels... Peut-être y trouverez vous la quête d'une nouvelle croisade spirituelle... 

Comme toujours, je fais preuve d'un esprit volage dès qu'il s'agit de fidélité à mes guitares et malgré des résolutions fermes et définitives, j'ai beaucoup de mal à respecter mes décisions. Les années se suivent et se ressemblent, et là où je suis régulier et fidèle, c'est dans mon inconstance. Ainsi, malgré mon amour pour cette belle, le temps aura eu raison de ma passion et le chant des sirènes a une nouvelle fois eu raison de mon indéfectible attachement à cette beauté fatale. Le coeur des guitaristes est ainsi fait, et je me console en me disant qu'elle fait le bonheur d'un autre, jusqu'à ce qu'il se lasse ou se décide à expérimenter d'autres options... Pour ma part, comme souvent en fin d'année, ma détermination se retrouve en état de faiblesse et je cède à mes démons, en attendant la résurrection de la raison... Elle était... strato... sphérique et je me retrouve dans un trou noir sans elle, en espérant que cesse l'expansion de l'univers et celle de ma soif d'expériences instrumentales et instrumentalisées par une curiosité incomprise des profanes...